Généalogies d'un crime

Voilà une vidéo à propos du film Généalogies d'un crime... Essayez de répondre aux questions:

Lisez ces deux paragraphes appartenant à un texte critique et répondez aux questions:

Avec Généalogies d'un crime, il n'est pas exclu que se dissipe enfin un malentendu persistant à propos de Ruiz. Malentendu à trois pattes, qui colporte bêtement l'idée que le cinéma de Ruiz serait intellectuel, donc hermétique, donc pas drôle. Dans Trois vies et une seule mort, déjà, se devinait la volonté tacite du cinéaste franco-chilien de régler leur compte à ces vieilles lunes. Généalogies d'un crime, à la faveur d'une Catherine Deneuve en tête d'affiche, deviendra peut-être pour Ruiz le film d'un certain sorpasso, par lequel il pourrait faire se rejoindre tous ses publics naturels.

1) Quel est le malentendu qu'on aurait à propos du cinéma de Ruiz? Est-ce que vous avez déjà regardé des films comme ceux-là? Lesquels? 

2) Comment comprenez-vous les deux expressions en couleur?

Car le cinéma de Ruiz a toutes les qualités requises pour séduire le plus grand nombre et le film qu'il nous livre aujourd'hui témoigne d'une indiscutable virtuosité à manipuler toutes les ficelles d'un art scénographique consommé. Dès son départ, Généalogies d'un crime nous crochette avec un événement dramatique particulièrement serre-kiki: la mort d'un jeune motard dont on ignore tout sauf qu'il est le fils de Solange, avocate intègre dont le film va, croit-on, accompagner le deuil. En quête de sens et de vérités existentielles, Solange va s'attacher au cas d'un jeune client, René, accusé d'avoir tué sa tante Jeanne, une psychanalyste douteuse. Au fil de leurs entretiens, Solange va progressivement basculer son identité dans celle de Jeanne, à moins que ce ne soit celle-ci qui se réincarne en Solange pour accomplir une vengeance. Au cours de son enquête, Solange découvre également le monde pittoresque et dangereux de la psychanalyse parisienne, ses conflits, ses coteries, son ridicule et ses secrets bien cachés: c'est la part malicieuse du film, où Ruiz puise un ressort comique bondissant et burlesque, qui nous trimballe de situations démentes (prises de tête conceptuelles à la terrasse d'un café et suicide collectif d'une secte psy façon Jim Jones au Guyana, mais dans une version beaucoup plus drôle) en dialogues d'anthologie (le rêve fou de la mère de Solange raconté au psy Piccoli qui éructe des «Ne m'appelez pas docteur!» à répétition).

2) Essayez de retrouver le sens des expressions en couleur:

"étranglante", "Très habile techniquement", "soufrance à cause d'un decès", "celui qui pilote une moto", "dispute"

3) Remplissez les espaces en blanc des exercices que vous trouverez ici.

      3.1) Que'est-ce qu'on peut dire à propos de toutes ces expressions qui sont là? Essayez de les remplacer pour les autres expressions  disponibles pour voir si cela marche.

4)  Après avoir lu le texte, essayez de comprendre comment le texte s'organise en faisant cet éxercice.